Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 12, 1922.djvu/37

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GEORGETTE.

J’en ai pris deux paires et six de jaunes. Deux avec le talon de soie. Le loueur a envoyé la voiture. Elle est là.

JESSIE.

Elle est là ? Alors, je vous recommande bien… pas d’impair !… Une fois arrivée faubourg Saint-Honoré, vous vous ferez conduire où l’on dira. Tout est convenu. Vous sortirez mon nécessaire, vous mettrez un peu d’ordre. Et je recommande… avec les domestiques, Georgette, aucun ragot.

GEORGETTE.

Mademoiselle peut être tranquille.

JESSIE.

Vous partirez aussitôt après avoir installé les objets et sorti mes affaires. Vous ferez vos courses dans Paris, mais avant de rentrer ici, vers huit heures, ce soir, vous téléphonerez faubourg Saint-Honoré. Si j’y suis, je vous donnerai moi-même des ordres pour demain.

GEORGETTE.

Je demanderai Mademoiselle à l’appareil ?

JESSIE.

Oui. Si je n’y suis pas, vous le verrez bien. C’est tout. Ne vous mettez pas en retard. Prenez le train tout de suite, à Rueil.

GEORGETTE.

Au revoir, Mademoiselle.

(Elle sort.)