Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 12, 1922.djvu/59

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GABRIELLE.

Deux.

SERGE.

Comme c’est petit ! Quel abîme entre l’optique et la géométrie !

(Les hommes s’accroupissent.)
GABRIELLE.

Nous ne vous attendions pas aujourd’hui ; l’agence Mazeaux nous avait téléphoné que vous viendriez vendredi.

SERGE.

C’est exact. Mais j’avais hâte de connaître la villa dont Mercadier m’avait fait une si agréable description.

ZAKI.

Trois mètres cinq.

GABRIELLE.

Au rez-de-chaussée, vous avez tout vu ; il ne reste plus que cette petite pièce avec un escalier qui monte au premier. (Elle entrouvre la porte de gauche.) Désirez-vous la voir ?

SERGE.

Volontiers, mais auparavant, je vais être d’une indiscrétion folle… mais ce qui s’appelle folle…

GABRIELLE.

Ne vous gênez pas.

SERGE.

Auriez-vous l’amabilité, Madame, de faire donner un verre de vin ou de bière à mon chauffeur ?

GABRIELLE.

Certainement, c’est trop naturel… Je vais en donner l’ordre.