Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 2, 1922.djvu/75

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ANDRÉ.

Tout à fait, tout à fait bien.

VALGY.

Vous n’avez pas regardé. Vous avez bavardé tout le temps.

VOIRON.

Ma fille, ça ne fait rien que tu soies malade, ne guéris pas… ne cherche pas mieux… c’est exquis et joué… (Il fait claquer la langue), comme ton pied !

FÉLIX.

Absolument…

VALGY, riant.

L’autre qui dit : absolument !

GILLET.

Vous ne savez pas qui vient d’entrer dans le cabinet du patron ? — Dartier.

GENEVIÈVE, qui est restée dissimulée derrière son portant, de façon qu’on ne puisse pas la voir, bas à Bouyou.

Dartier ? qui ?… l’auleur ?

BOUYOU.

Oui, le père Dartier…

VOIRON, aux autres.

Il vient voir si ça va être la tape ici… J’espère que le patron ne va pas nous l’amener sur scène, cette vieille brute.

GILLET.

Justement les voilà. Chut !…

GENEVIÈVE, à Bouyou, en un mouvement de retraite.

Oh ! bien, si ce sont les Dartier, je me sauve.

BOUYOU.

Vous partez, madame ?

GENEVIÈVE.

Oui, je ne voudrais pas me rencontrer avec eux, ça me serait désagréable… je reviendrai tout à l’heure, dans un instant, à la fin. (Après une hésitation.) Dites-moi ?

BOUYOU.

Madame ?