Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 2, 1922.djvu/88

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PAULETTE.

Non, la première coupure, au contraire… Vous savez, Demieulle, c’est dix mille fois mieux ainsi… Ça ne se compare pas…

(Elle se lève.)
ANDRÉ, les bras au ciel.

Tant mieux, tant mieux !

FÉLIX, se rapprochant d’André, bas.

Mon rôle est-il terminé ?

DARTIER, à André.

Je vous demande pardon, cher ami, je finissais avec Garthez… (Appelant.) Gysèle ! (À André et à Félix.) Descendons-nous ensemble ?

ANDRÉ.

Mais tout le monde a fini, je pense… Nous allons tous descendre ensemble… Vous n’y voyez pas d’inconvénient ?

SICAULT.

Oui, la collation est faite… Je garde le manuscrit.

GILLET.

Les pardessus, les cannes, les parapluies…

(Les acteurs, peu à peu, se sont levés.)
VALGY, se rapprochant d’André.

Monsieur Demieulle, un mot… (bas.) C’est ta nouvelle passion ?…. Compliments.

ANDRÉ.

Imbécile !

VALGY.

Oh ! mon pauvre petit, je ne suis pas jalouse, va !… Si ça peut te faire plaisir… Seulement, tu les prends jeunes maintenant. Prends garde, ça te vieillit…