Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/170

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KRILITZOF.

Tuer ! tuer ! Oui, voilà ce qu’on devrait, parce…

(Il s’arrête dans un hoquet.)
MARIA.

Il crache le sang… Va chercher un peu de neige…

LA MASLOWA, lui tendant une potion quelle tire de son sac.

Buvez.

KRILITZOF.

Ah ! qu’est-ce que c’est ?

LA MASLOWA.

De la valériane.

KRILITZOF.

Je crois que je vais vous faire un triste jour de Pâques, pauvres amis.

TROISIÈME PRISONNIER, apportant un peu de neige.

Tenez, rafraîchissez-vous la bouche.

L’ENFANT, qui était sorti, rentre en criant.

Regarde… des œufs… des craquelines.

LA MASLOWA.

Qui t’a donné tout ça ?

L’ENFANT, désignant quelqu’un qui arrive sur le chemin.

C’est lui.

MARIA.

Simonson !