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jamais ! Il peut arriver un malheur ; il faut que nous soyons d’accord.
PAULOT, (timidement.)
Est-ce que ?…
RICHARD.
Est-ce que ?
PAULOT.
Rien.
RICHARD.
Si, parle. Tu voudrais dire quelque chose.
PAULOT.
Non, rien.
RICHARD.
Je vois tes grands yeux bleus qui essaient de me percer… Rassure-toi. Si j’affirme que nous devons, moi agir, et toi te taire, tu peux vivre tranquille et sans émotion.
PAULOT.
Je n’en ai pas.
RICHARD.
Bravo ; voilà comme je t’aime… Quant aux vraies raisons : je ne te les donnerai pas, je t’avertis. Il y a des choses dans la vie qui ne sont point de ton âge, des responsabilités peu drôles… ah ! (Il fait un geste emphatique.) Tu n’as vraiment aucun soupçon de rien ?
PAULOT.
Non, je te jure…
RICHARD.
Nous prendrons très probablement un prétexte