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ACTE TROISIÈME

Une maison d’habitation à El-Biar, sur les coteaux d’Alger. C’est la salle à manger avec vaste ouverture sur le jardin, bourré de roses et de géraniums. Des glycines battent au vent sur la porte. Très loin, on aperçoit la mer. — Le soleil se couche sur Alger. — La salle à manger, à l’orientale, est tout à la chaux blanche, — avec, seulement, de vieilles céramiques qui font le tour de la pièce. On aperçoit dans tous les coins, au plafond, des guirlandes de fleurs fraîches, un peu comme pour les processions. — Des coussins Liberty mettent partout leur note acidulée. — Irène mange sur une table d’ébène, sans nappe.



Scène PREMIÈRE


IRÈNE, un Domestique, puis LOUISA

IRÈNE, (à un domestique.)

La suite !… Monsieur ne rentrera probablement plus dîner… Je ne comprends pas… Il n’avait pas averti ?

LE DOMESTIQUE.

Non, madame.

IRÈNE.

À quelle heure le chauffeur avait-il ordre d’aller chercher monsieur ?

LE DOMESTIQUE.

Comme d’habitude ; il devait être à la caserne à cinq heures.