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TIKON.
Ah ! c’est que vous êtes devenu un rude gaillard, barine !
NEKLUDOFF.
Bah ! je fais comme tout le monde… Il y a là des choses, mon cher !… (Il ouvre le portefeuille.) Ça, c’est la correspondance de la femme d’un attaché d’ambassade français… (On frappe à la porte.) Je connais ce petit pas là. Attends. (Il remet avec soin sa tunique.) Là, maintenant…
TIKON.
Entrez !
KATUCHA, entrant.
Je vous demande pardon… Ce sont vos tantes qui vous envoient votre savon préféré, à la rose.
NEKLUDOFF.
Merci, Katucha… Je te… je vous remercie, Katucha.
TIKON, à Katucha.
Le barine a apporté ce qu’il faut. Regarde, des flacons… des brosses, des poudres… tout ivoire et argent !
(Un silence. Katucha reste gauche et les yeux baissés.)
NEKLUDOFF.
Katucha… dites bien à mes tantes que je les remercie.