la société, (Avec une voix lourde et sombre.) Il y a des revenants qui ne doivent pas revenir… Votre monde à vous, maintenant, vous fuirait… Et ta femme le sait bien… Oh ! mais je serai cachée, très cachée… on ne me verra pas, je vous le promets… vous n’aurez pas à souffrir… Seulement, moi, j’aurai ma petite place ici… On la mènera me voir… voilà tout ce que je demande.
Mais oui, c’est arrangeable ! Ça ne peut pas se faire en un jour, tout à coup… mais…
Et puis, même si je vous gêne, même si tu ne m’as pas pardonné dans le fond de ton cœur, tant pis… je reste tout de même !… Que veux-tu que je devienne, moi ?… Où veux-tu que j’aille maintenant ?… La vieillesse, la misère, quoi ? Il faut bien que je pose mon front et mes lèvres quelque part. Tout n’est pas mort en moi pourtant !… Il y a des tendresses qui me réclament encore… Je sais bien que j’ai tout envoyé promener autrefois, famille, foyer ! Mais qu’est-ce qu’on veut que je devienne tout de même ?… Me tuer ?… J’y ai pensé…
Oh !
Oui, j’y ai pensé… Mais on ne meurt pas comme ça… Alors quoi ?… où voulez-vous que j’aille ? Il faut bien qu’on me déniche un coin… On ne peut