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ROGER, (atone, hésitant ; on le voit en proie à une émotion
intérieure indicible.)
C’est juste… c’est cela… il faut… À tout à l’heure, Morillot… Je reviendrai prendre des nouvelles de votre femme… Au revoir…
(Au moment où il franchit le seuil, Grâce le regarde encore une fois, fixement.)
GRÂCE.
Adieu, monsieur…
(Morillot a refermé la porte. Un silence.)
Scène V
GRÂCE, CLAUDE
CLAUDE, (s’approchant de Grâce, dont il voit le visage épouvantable.)
Tu souffres ?
GRÂCE.
Un peu.
CLAUDE, (simplement.)
Moi aussi.
GRÂCE.
Pourquoi ?… Qu’as-tu, toi ?…
CLAUDE.
Ah ! Il faudrait être aveugle… Ton émotion… la sienne, tout…
GRÂCE.
Claude, tu te trompes… Je te jure. C’est absurde… Pourquoi ?