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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/194

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ROSINE ET MADAME LAUB.

Oui, oui ! Une tasse de chocolat !…

LE GÉRANT.

Avec la meilleure volonté du monde, je ne le pourrai pas. Nous n’avons pas de cuisinier et les garçons sont occupés.

POLICHE.

Avez-vous des œufs, mon ami, du chocolat et une poêle à la cuisine ?

LE GÉRANT.

Des œufs, certainement, mais…

POLICHE.

Eh bien, ça me suffit. Pas besoin de cuisinier ! Nib de cuisinier. Je vais vous confectionner une omelette surprise…

ROSINE.

Bravo, Poliche ! Je te retrouve !…

BOUDIER.

C’est ça, allons-y !

LE GÉRANT.

Mais, monsieur…

POLICHE.

Il n’y a pas de « mais »… Cédez de bon cœur. Ça vaudra mieux… parce que, je vous en avertis, nous sommes ici par la volonté des dames et nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes.