Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/223

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SAINT-VAST.

Vous n’étiez donc pas à zéro degré ?… C’est gentil, au moins, de le faire croire…

MADAME LAUB.

Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire.

SAINT-VAST.

Ne vous rattrapez donc pas… C’est gentil tout plein… Quel joli collier vous tripotez là !… Ça coûte cher ?

MADAME LAUB.

Je ne sais pas.

SAINT-VAST.

C’est juste. Monsieur Laub est joaillier… À vous, les perles ne vous coûtent rien.

MADAME LAUB.

Quelle erreur ! Mon mari me les vend.

SAINT-VAST.

Combien ?

MADAME LAUB.

Une nuit chacune.

SAINT-VAST.

C’est donné.

MADAME LAUB.

Je ne trouve pas.

SAINT-VAST.

Il y en a de plus belles les unes que les autres.

MADAME LAUB.

C’est le même prix.