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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/248

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SAINT-VAST.

Non. Justement, je flânais… J’avais une petite amie, cet été, à Trouville. Oh ! une vague demi-mondaine. Je l’ai quittée… Mais vous, vous n’êtes pas libre ?…

ROSINE.

Complètement.

SAINT-VAST.

Cependant, ce Monsieur Didier !

ROSINE, (haussant les épaules.)

Peuh, Didier !… Ça ne compte pas !… C’est un gros bon camarade… un ami.

SAINT-VAST.

Cependant, il…

ROSINE.

Vous n’allez pas croire que je l’aime, au moins ? Réfléchissez…

SAINT-VAST.

Mais enfin, il…

ROSINE, (riant.)

Eh bien, cela doit vous prouver justement que je n’aime personne.

SAINT-VAST, (riant aussi.)

C’est juste… à la réflexion !…

ROSINE.

Est-ce que vous aimez réfléchir ? Moi pas !…

SAINT-VAST.

Et moi donc ! J’ai horreur de ça. Tenez, plutôt.

(Il l’étreint.)