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ROSINE, (à Augustine.)
Eh bien, elle ne manque pas de toupet !… Elle arrive bien, celle-là !… Oui, oui ! faites entrer, je crois bien… plutôt deux fois qu’une !… (La femme de chambre sort.) Elle va un peu voir de quel bois je me chauffe… Entre, ma fille, entre ! Tu n’y perdras pas !…
(Augustine se retire discrètement dans la pièce à côté.)
Scène VI
ROSINE, MADAME LAUB
ROSINE, (courant au devant de Madame Laub, avec le plus gracieux sourire.)
Bonjour, ma chérie !… Tu es gentille d’être venue me voir… Comme il y a longtemps qu’on ne s’est embrassées !…
MADAME LAUB.
Mais oui !… Cinq ou six longs jours !
ROSINE.
Qui m’ont paru interminables.
MADAME LAUB.
À moi aussi… tu es bien gentille !… Mais on a tant à faire à la rentrée, c’est toute une réinstallation… On n’a plus une minute pour ses amies.
ROSINE.
Je te trouve, en effet, l’air fatigué… Ne te surmène pas, pourtant.