pour se refaire… Il y a aussi et surtout une raison majeure, Suzanne : c’est que je n’accepterais rien d’eux. J’ai trop d’orgueil ! Tu me connais mal !… Je n’accepterai rien que de moi-même. Je t’en avertis au cas où tu penserais à me venir en aide directement… Sans cela, crois bien que je ne serais pas ici.
Grâce, Grâce, tu m’effrayes !… Est-ce bien la petite bonne femme que j’ai connue autrefois avec ses bandeaux et son nom un peu romantique… Mademoiselle de Plessans !…
Eh oui ! La petite madone !…
C’est vrai ! la petite madone ! comme on t’appelait !… avec déjà tes yeux un peu étranges, et ton air si réservé, si doux…
Et parce que je ressemblais à la madone en Palestine, le tableau qui était accroché au réfectoire…
Comme c’est loin !… Comme nous avons changé, mon Dieu ! Moi je suis heureuse, j’ai un bon mari, deux enfants…
Tu as bien tourné, toi…