Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/58

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GRÂCE.

C’est bien plus vivant, ici…

CLAUDE.

Tout de même il y a encore cette vieille tache, au plafond.

GRÂCE.

C’est vrai. Il faudra que je badigeonne ça au ripolin.

CLAUDE.

Encore… dans cette chambre…

GRÂCE, (rectifiant.)

Dans notre salon, tu veux dire…

CLAUDE.

Oui, dans notre salon… la vie est possible. Mais là… (Il désigne l’autre pièce.) cette cour avec un arbre, de vieilles caisses, et toutes sortes de flacons cassés ! (Timidement.) Tu ne crois pas qu’avec dix francs de plus par mois nous ne trouverions pas mieux ?

GRÂCE.

Et pourquoi donc ? Cinquante francs et les bougies en plus, je trouve cela bien suffisant… Et puis je suis habituée, maintenant… C’est central et près des quais.

CLAUDE.

C’est loin de la rue Saint-Lazare… et de l’usine de Levallois, quand il faut y aller…