Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/126

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qu’à l’occasion je peux être au moins une bonne amie… Vous verrez !… Oh ! comme je suis contente !…

(Elle lui prend familièrement les mains. Bernier, vaguement inquiet, reparaît à la porte de l’atelier avec Tahourot.)
TABOUROT.

Eh bien, tu disais que ta femme et la princesse n’étaient qu’en demi-relations… Mazette ! Elles ont l’air d’une intimité parfaite !

BERNIER.

Oui. Je n’aime pas beaucoup ça… (Appelant de la porte.) Venez-vous, princesse ?… Un coup d’œil je vous en prie.

LA PRINCESSE, (se levant.)

Certainement… avec plaisir.

(À ce moment Lolette se tourne vers la porte d’entrée de gauche. C’est Rouchard qui s’avance. Il n’est pas en habit et paraît gêné. En le voyant Lolette pâlit un peu et reste comme suffoqué. Elle tourne immédiatement les yeux vers Bernier anxieusement.)
LOLETTE.

Pierre.

BERNIER.

Quoi ?

LOLETTE.

Rouchard !

(Rouchard s’est avancé vers le groupe de la princesse, Bernier et Lolette ; il serre la main d’abord à Bernier, ensuite à Lolette.)