Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/144

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acte détaillé me paraissent préférables en l’occurrence.

LE PRINCE.

Bien… bien… Nous disions donc… Une cigarette, maître Rivet ?…

MAÎTRE RIVET.

Merci, je ne fume pas.

LE PRINCE.

Choix de titres à l’amiable… oui… Maintenant, je pense que l’estimation de mes quelques tableaux, qui constituent ma seule richesse mobilière, ne sera pas nécessaire… Au surplus, s’il était besoin…

MAÎTRE RIVET.

Je suis à votre disposition.

LE PRINCE.

Merci.

MAÎTRE RIVET.

Mon dévouement, monsieur le prince, vous est acquis de longue date.

(Entre un valet.)
LE PRINCE.

Qu’est-ce que c’est ?… (Il prend, sur le plateau que lui tend le valet, une carte de visite.) Ah ! ah ! (Jetant la carte sur la table.) Non, je ne recevrai pas cette personne… Dites que je ne suis pas là… Attendez une seconde… Peut-être est-il préférable… oui… Faites monter… (Le valet sort. À Maître Rivet.) Mon cher Rivet, veuillez avoir l’obligeance, quelques minutes, de passer dans la pièce à côté, où vous préparerez notre petit travail. Je vous rappellerai dès que j’aurai expédié cette visite.