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LOLETTE.
Oh ! mon Dieu ! mon Dieu !
ROUCHARD.
Ce n’est rien, Loulou !… Du courage !… il en faut.
L’INFIRMIÈRE, (pendant que Lolette met un châle.)
Pardon d’insister… mais si, des fois… madame ne rentrait pas… où faudrait-il envoyer les affaires… ses malles ?…
ROUCHARD.
Ah ! vous nous comprenez, madame ? Vous avez assisté à trop de douleur pour ne pas comprendre ! Dans ce cas, voici l’adresse où serait madame… et où vous auriez l’obligeance de tout envoyer… et de venir vous-même…
LOLETTE.
Merci, Julie.
L’INFIRMIÈRE.
Tout sera fait… comptez sur moi… (Allant à la fenêtre.) J’aperçois les jardiniers, ils vous aideront à partir, sans attirer l’attention… (Elle les appelle.) Jean, François !… voulez-vous venir aider à porter la malade jusqu’à la voiture… à la grille ?…
LOLETTE, (les yeux tendus, les mains crispées, dans un effort, sans larmes, presque à elle-même comme une prière, comme pour chercher en elle le courage.)
Vivre !… Vivre !…
(C’est désormais le seul mot qu’elle prononce mécaniquement.)