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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/228

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FÉRIOUL.

La ville elle-même, je vous l’abandonne, mais en pleine campagne où j’habite avec Madame Férioul et les enfants, les deux tiers de l’année ! C’est si beau par là… N’est-ce pas, Jeannetier ?

JEANNETIER.

Tiens, parbleu, un des plus beaux endroits du monde… Vous n’avez pas visité les environs de Grasse, monsieur ?

GRÜZ.

Si, en excursion de Cannes. Mais on ne peut pas se rendre compte. Et vous aussi, monsieur Jeannetier, vous habitez Magagnosc ?

JEANNETIER.

Non, non, je suis médecin-chimiste et j’exerce à Grasse même.

GRÜZ.

Tiens, vous n’avez pas l’air d’un médecin !

JEANNETIER.

Pourquoi ? Vous dites cela d’un drôle d’air, vous m’inquiétez ! Dites pourquoi ?

GRÜZ.

Peut-être parce que vous êtes jeune…

JEANNETIER.

Je suis un jeune médecin, voilà. Puis, vous savez, dans le Midi, on n’a jamais l’air de ce que l’on est.