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ARTANEZZO.
Oh ! alors, si tu le prends ainsi, reprends ça, vite ! Je ne veux pas que tu penses mal de moi ! Je ne veux pas perdre ton affection et aussi ton estime.
CHARLOTTE.
Mais pas du tout, du tout… Voyons, c’est la moindre des choses… Allez… allez…
ARTANEZZO.
À tout à l’heure, dans ma chambre… écoute… je…
(Il veut la prendre dans ses bras.)
CHARLOTTE, (avec un recul de tout l’être.)
Laissez-moi, je vous en prie. Mon mari va arriver. Voilà du monde. Allez-vous-en !
ARTANEZZO.
Non, parle-moi autrement… Voyons, mais, qu’as-tu ?
CHARLOTTE.
Laissez-moi, monsieur, laissez-moi !
ARTANEZZO.
Demain ?
CHARLOTTE.
Demain, oui… mais, partez, je vous en supplie… Quelqu’un ! Quelqu’un !
(Il se sauve. Restée seule, elle met sa main sur son visage, tombe sur le banc. On l’entend murmurer en sanglotant : « Quelle horreur ! Quelle horreur ! » À ce moment, le cri lointain : « Aoh ! hop ! » Elle se redresse lentement et répond : « Aoh ! hop ! » Un temps. Elle pleure, tassée.)