Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/284

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« Communication importante… des plus urgentes… » Ça suffit. Du reste, ce nom ne m’est pas tout à fait inconnu. Il prétend que nous étions ensemble à l’hôtel du casino. Il me semble avoir entendu le portier bafouiller ce nom-là !…

CHARLOTTE.

C’est ennuyeux ! Moi qui comptais aller me promener avec toi pour dissiper un peu mon mal à la tête.

FÉRIOUL.

Mais nous irons à quatre heures.

MADEMOISELLE BLANQUETTE.

Ou bien, venez avec nous, madame… Il faut que je rentre à Magagnosc pour la classe, il est déjà près de deux heures.

CHARLOTTE.

Non. J’ai, d’ailleurs, facilement à m’occuper dans la maison. (Charlotte appelle une bonne en costume du pays qui est venue desservir le café et les liqueurs.) Margaridou !… (Aux autres.) Un ordre à donner, pardon !… (Bas, à Margaridou.) Voilà, c’est le moment, dans une minute… allez-y. Annoncez textuellement ce que je vous ai dit.

MARGARIDOU.

Bien, madame. Je dirai tout comme madame m’a dit. Mais je demanderai à madame… est-ce que c’est vrai ou bien c’est pas vrai ?