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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/317

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qu’un jour à ma disposition… Il fallait entrer ici, pour vous voir à toute force et vite… J’ai cherché et je n’ai pas trouvé d’autre moyen…

CHARLOTTE.

Celui-ci est à votre marque.

ARTANEZZO.

Oh ! Au point où j’en suis, je crois que je n’ai plus beaucoup d’espoir de remonter dans votre estime !

CHARLOTTE.

Au moins, vous vous rendez un compte exact de la situation !

ARTANEZZO.

Vous ne savez pas de quel prix !… Oui, de quel prix… on payerait quelquefois…

CHARLOTTE.

Et, Dieu sait pourtant… Vous vous y connaissez en tarif…

ARTANEZZO.

De quel prix on payerait… le bonheur de revoir une fois l’être qu’on a peut-être le plus aimé…

CHARLOTTE.

Ça, c’est drôle !

ARTANEZZO.

Ça vous étonne ?… Ah ! les âmes, comme la vie, sont plus compliquées que vous ne croyez !… Vous êtes une bourgeoise et vous ne pouvez comprendre qu’on peut être un déclassé… avec des