Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/353

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PARIZOT.

La malheureuse ! Depuis deux mois, elle se débat dans la plus terrible situation. Si vous imaginiez, vous auriez pitié… Oh ! C’est payer cher l’entraînement d’un moment.

FÉRIOUL, (toujours la tête dans ses mains la voix étranglée.)

Des faits !

PARIZOT.

Elle croyait tout fini, lorsque cet homme a été poursuivi… L’affaire vient demain, comme je vous l’ai dit. L’huissier, qui est venu l’autre jour avec moi… eh bien, c’était la citation. Monsieur Thiriot m’a choisi, en effet, comme intermédiaire, parce que j’étais ami de la famille.

FÉRIOUL.

Ainsi, Thiriot est au courant de tout ?

PARIZOT.

Il a bien fallu. Madame Férioul a été tenue de le mettre au courant… oui, mais justement, avec un tact et une générosité parfaite, Monsieur Thiriot a obtenu du président de Paris que le nom de Madame Férioul, non seulement ne sera pas prononcé, mais encore ne figurera pas dans le jugement, dans aucun journal.

FÉRIOUL.

Oh ! maintenant, un petit peu plus, un petit peu moins !… Charlotte !… ma Charlotte !… quelle horreur !… ça, ça…