Aller au contenu

Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/361

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

FÉRIOUL.

Voilà… Ton inconduite méritait une leçon publique… J’ai voulu te la donner devant tout le monde, devant tous les tiens… Maintenant, file là-haut, dans ta chambre, file, je vais réfléchir aux conséquences que comporte la situation…

RIQUET, (dans les larmes.)

Mais, papa… mais papa… je t’assure…

FÉRIOUL.

Pas de réplique !… (À Miss, avec angoisse.) Emmenez-le !… vite, vite…

MARGARIDOU, (emmenant le petit au milieu de la stupéfaction générale.)

Pauvre pitchoun !

(Férioul considère comme hébété la scène, les domestiques immobiles, toute la maisonnée.)
FÉRIOUL, (d’une voix maintenant atone.)

Vous pouvez vous retirer, allez…

(Il fait un geste impératif. Tout le monde se retire, sauf Madame Férioul mère et Charlotte.)
MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Et c’est pour ça que tu nous as réunis ? C’est pour ça que tu nous as fait une peur pareille !…

FÉRIOUL.

Oui, c’est pour ça…