ses camarades. (Au petit, bas.) Va. (Haut à Férioul.) C’est le petit Poudrette.
« Monsieur le maire, notre cœur déborde de reconnaissance. Dans ce site agreste, au milieu de la vallée pittoresque qui nous a donné le jour, à nous, enfants de Magagnosc, ainsi qu’à nos pères, robustes villageois, vous avez bien voulu nous recevoir, nous faire asseoir à votre foyer et nous traiter comme vos propres enfants. Monsieur le maire, que le bonheur soit toujours sur votre maison ! »
« Vive monsieur le maire ! »
Parfait, mon enfant. Voilà ce qui s’appelle parler. Embrasse-moi bien fort. Maintenant, mademoiselle, conduisez les autres goûter dans l’orangerie… (À sa mère qui est en scène.) Ma mère, voulez-vous faire les honneurs.
Je voulais vous dire toute ma reconnaissance…
Ah ! non, pas vous ! Je viens de recevoir déjà un compliment qui les résume tous !