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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/372

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FÉRIOUL.

Quoi ?

MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Je t’avais caché ce numéro du Petit Grassois, mais il faut que tu le connaisses. Eh bien, Madame Fouillouze m’a apporté cet infâme journal et elle l’a fait avec une méchanceté sans nom…

FÉRIOUL.

Ah ! ah ! la ville est déjà en émoi !…

MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Mais oui, il paraît que cet entrefilet venimeux fait déjà son chemin.

FÉRIOUL.

Je suis désigné ?

MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Clairement. Lis, lis. Il paraît qu’on t’attendait à la sous-préfecture aujourd’hui, qu’on espérait une protestation de toi, quelque chose…

FÉRIOUL.

Mais je ne suis pas nettement désigné ?…

MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Nous sommes perdus, c’est fini, tout s’écroule, tu ne t’en sortiras pas… Ah ! une jolie biche de belle-fille que je me suis donnée là ! Mais comment ça s’est-il ébruité avec une pareille rapidité ?…