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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/402

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Scène VI


FÉRIOUL, CHARLOTTE

FÉRIOUL.

Somme toute, un déplacement pour rien… Les nuits ont été dures ?…

CHARLOTTE.

Le train est secouant… et puis, j’étais énervée… j’ai la tête en marmelade… Oh ! ça passera !…

FÉRIOUL.

Et tu as pu faire quelques emplettes pour toi ?

CHARLOTTE.

Des quoi ?

FÉRIOUL.

Des emplettes.

CHARLOTTE.

Ah ! oui, j’entendais mal… très peu d’achats…

FÉRIOUL.

Paris est toujours pareil ?

CHARLOTTE.

Oui, très encombré en ce moment, il fait très chaud.

FÉRIOUL.

Comment chaud, à cette époque ?