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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/88

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BERNIER.

L’escalier intérieur qui conduit aux appartements.

LOLETTE.

Et encore ce n’est qu’à moitié fait… Les ouvriers n’en finissent pas… Nous ne serons vraiment prêts qu’en juin… Et nous avons quitté notre ancien appartement depuis deux mois, pourtant !

GRÉVILLE.

Nous faisons les gens de la crémaillère, en définitive.

BERNIER.

Vous êtes notre première réception, voilà tout. Ce n’est qu’un premier cran de la crémaillère. Nous la pendrons dans un mois ou deux. Ah ! le barman Louis !… Je vous présente le barman Louis… C’est lui qui vous servira tous les samedis… Allez voir son petit établi dans l’atelier.

ROLSINI, (bas, à Gréville.)

Est-ce assez démodé !… Quel snob !

GRÉVILLE.

On est parvenu ou on ne l’est pas !…



Scène II


LES MÊMES, TABOUROT

BERNIER.

Bonjour, Tabourot… Dis-moi ?

ROLSINI.

Alors, pour nous seuls, vous avez mobilisé une danseuse grecque ?