Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 6, 1922.djvu/151

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

DE CHARANCE, (l’entraînant.)

Viens, Gaston, viens !

FANNY.

Essayez !

GASTON.

Je n’ai d’ordre à recevoir de personne. Nous verrons !

FANNY, (à la porte.)

À un seul de ses cheveux… Essayez ! Essayez !… (De la porte, dans l’affolement, elle les menace, puis elle se retourne comme s’il y avait quelqu’un dans la pièce, épouvantée tout à coup des mots qui viennent de sortir de sa bouche, et, les bras tendus vers l’autre porte, elle continue désespérément à parler tout haut au témoin absent.) Marcel, Marcel, si tu m’entendais, si tu entendais ce que je viens de dire là !…

(Elle se laisse aller, à bout de forces, la tête sur le canapé.)

RIDEAU