baissant le revolver avec un éclat de rire et de rage.) C’est admirable !… Toutes les deux ! Toutes les deux sur votre poitrine !… C’est là qu’elles se rencontrent !
Ne blasphémez pas, Monsieur… Leur geste est plus beau que le vôtre !
Gaston ! veux-tu finir !… Gaston, en voilà assez !… Pose ce revolver !… Quand tu l’auras posé je parlerai. (Elle désigne une table au fond.) Sur ce meuble… là… Je veux parler… Qu’on m’écoute !
Soit ! J’obéis…
Viens par ici, loin de la table…
Que vas-tu me dire ? Que tu es décidée à revenir chez nous ?
Je veux te dire que tu es abominable… Je ne sais comment qualifier ta conduite…
Et moi, je sais trop comment qualifier la tienne…
Un frère et une sœur en arriver là !…
Ce n’est pas à toi que j’en ai, c’est à ton amant. Qu’il te laisse partir, qu’il te rende à nous, j’abandonnerai toute idée de vengeance… sinon…