J’en ai assez ! Sournoise et mauvaise, va-t’en !
L’heure est venue, je veux en finir, tu vas voir !
Je veux aimer, je vais aimer, il faut vouloir.
Tant pis ! lutte pour lutte ! Il faut… Oh ! je pressens
que tu t’agripperas à moi, et, quelque soir,
sans que j’aie pu jamais secouer ton emprise,
nous roulerons au fond d’un fleuve, au fond d’un trou,
car l’homme qui te porte avec lui agonise
de ce jour, et c’est toi qui nous fais les yeux fous !
N’importe ! Un souvenir n’est qu’un spectre. Prends garde !
On a raison de lui, on l’étouffe, on le prend
à pleine gorge… Et c’est ce que je fais, camarde !
Écoute… on se querelle à côté, tu l’entends ?
Ils font comme nous… Nos deux couples se collettent.
Mais ce ne sera pas en vain, cette fois-ci…
J’aurai raison de toi… Tu vas voir !
Scène IV
Pas parti !
Tant mieux ! car j’étais mortellement inquiète.
Écoutez… à la hâte… voilà, en deux mots…
Quelque chose de grave… oui… mon ami sait tout,
du moins… sa jalousie a deviné… trop tôt !…
Enfin, comprenez-moi… voilà : je suis à vous,