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ROSETTE, (levant les bras.)
Qu’est-ce que c’est que ça, grand Dieu ?… Tu as un gros blond sur la conscience ou dans tes relations ?
LE MARI.
C’est ainsi qu’avec dégoût Adrienne appelle le soleil ! Le blond !… La couleur exécrée !
ADRIENNE, (du bout des lèvres.)
Ah ! plus maintenant ; je profanais !
LE MARI.
Pourquoi, plus maintenant ?
ADRIENNE.
Les goûts changent… comme les couleurs !
LE MARI.
C’est ennuyeux, puisque, moi, je reste brun.
ADRIENNE.
Ne t’en plains pas. Un jour viendra où tu seras blanc. C’est pire !
LE MARI.
Vous êtes d’une exquisité, toutes les deux ! Je me réfugie au bar… ça vaudra mieux.
ROSETTE.
Oui, allez retrouver mon mari en bas. Il regarde jouer au billard américain.
LE MARI.
Au fait ! c’est une idée comme une autre. J’y vais. On ne saurait croire l’intérêt qu’il peut y