Oh ! Thyra ! Quelle tristesse ! Voilà que, comme les malades aigris, vous jalousez la vie de ceux qui vous entourent et vous chérissent !… Un jour, vous nous reprocherez à tous l’air que nous respirons.
Non… vous savez bien que vous mentez, que ce que vous dites est faux !
Je suis effondré devant une pareille accusatrice. Voilà à quelle scène elle voulait vous faire assister, Monsieur !… Elle l’a obtenue, et se venge !
Ne craignez rien ! Je ne suis plus un témoin ; je me sens, tout à coup, votre ami à tous deux, un ami désolé, qui voudrait vous venir en aide…
À ce soir, Thyra !
Philippe, ne pars pas ! Je te le défends !…
J’en ai trop entendu !
Thyra, je vous en supplie, calmez-vous…
Écoutez, nos amis m’appellent. Écoutez, leurs cris et leurs voix se rapprochent ; ils montent à ma recherche… un moment encore et ils seront ici…
En effet, Thyra. Il a raison ! Il faut qu’il parte !…
Moi aussi, je t’appelle, Philippe ! Phihppe !