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LIANE.
Je ne prévoyais pas ta visite d’aussi bonne heure… à cause du ministère.
RANTZ.
Alors ?
LIANE, (avec hésitation.)
Alors, j’avais donné rendez-vous…
RANTZ.
À qui ?
LIANE.
À Maurice.
RANTZ.
Ah ! ah ! Ton fils doit venir ?…
LIANE.
Mais je le renverrai.
RANTZ.
Non, non, au contraire, ne le renvoie pas. C’est parfait. C’est parfait !
(Un long silence. Il arpente la chambre, les mains derrière le dos.)
LIANE, (angoissée, déjà heureuse.)
Que veux-tu dire, par ces paroles : « C’est parfait ! » Je n’ose leur donner un sens. J’ai peur de me tromper.
RANTZ.
Liquidons toute la situation d’un seul coup ; nous avons évité de toucher à ce sujet scabreux, solutionnons-le.
LIANE, (avec espoir.)
C’est-à-dire…