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le monde ! Et maman pour quand on sera seules… veux-tu ?
(Entre Martin Puech.)
MARTIN PUECH.
Je ne vous ai pas fait trop attendre ? Je vous ai même apporté le vestiaire !
HONORINE.
Vous pensez à tout ! Vous êtes désarmant. (Avec un soupir.) Ah ! vous ne serez jamais celui qui ne trouve pas la voiture qu’on lui envoie chercher !
MARTIN PUECH, (tendant les manteaux.)
Vous ne vous êtes pas impatientées, c’est l’essentiel.
HONORINE, (pendant qu’il leur met les manteaux.)
La foire recommençait en bas ; nous écoutions sagement…
MARTIN PUECH.
Cette Madame Durc a une voix merveilleuse !
HONORINE.
Là ! ça y est !… Mon cher, vous n’y connaissez rien… elle chante comme une poule d’eau ; à part ça…
MARTIN PUECH.
Ah ! je ne suis pas de votre avis.
HONORINE.
Mais parbleu ! Je pense bien !… Sans quoi ce ne serait pas drôle !… En fait de musique moderne, vous en êtes resté à Gounod…. Là… maintenant… à votre tour…
(Elle veut l’aider à mettre son paletot.)