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BLONDEL.
On ne le sent donc pas toujours ?…
EDWIGE.
Non… oh ! non, pas toujours… heureusement.
BLONDEL, (s’approchant d’elle.)
Ma chère Edwige !
EDWIGE, (se lève.)
Dieu ! que je suis fatiguée… Tu n’as pas idée de ce que je suis fatiguée !…
MARCELLE, (qui avait accompagné les dames à la grille, revient, et, les apercevant.)
Tiens ! vous étiez là, les amoureux.
BLONDEL, (rit.)
Oh ! nous ne sommes plus des amoureux, mais un vieux ménage ! Songez : deux mois de mariage ! Ça compte. La petite se sent seulement un peu souffrante, et se tient à l’écart.
MARCELLE.
Qu’est-ce que tu as ?
EDWIGE.
La fatigue, sans doute.
UN PRÉPARATEUR, (sortant de la salle et appelant.)
Blondel !… Blondel n’est pas là ! On le cherche…
BLONDEL.
Si, si, me voilà.
LE PRÉPARATEUR.
Les Bouguet vous réclament. Il y a le directeur de l’Aube qui voudrait vous parler, je crois.
BLONDEL.
Bon. Moi qui ai horreur des journalistes, ça va bien.
(Il s’en va dans la salle.)