pour mille causes, eh bien, c’est moi, si vieille que
je sois, qui, à la force du poignet, je puis dire, l’ai
sortie de là… Maintenant, c’est la paix, ici, c’est
le bonheur. Les enfants grandissent. Monsieur
Ulric et sa femme forment le ménage le plus uni
que l’on puisse voir, et je pourrai quitter ce monde
avec une entière sécurité. (Avec force.) Je ne veux
pas que l’on vienne troubler cette paix-là… Quand
ma fille a prononcé ce matin votre nom, il m’a
semblé que je sentais entrer le malheur dans la
maison.
Mais, Madame, je vous assure…
Nous sommes ici tous trois ; personne ne nous entend. Pas de gants à mettre !… Je veux que vous vous en alliez !… Je suis là de garde… et je vous garantis que, moi présente…
Scène III
Mère, c’est inutile. (On s’arrête de parler. Haut.) Voulez-vous avoir l’obligeance de me laisser avec ces personnes ? Elles ont sollicité un rendez-vous, j’ai cru devoir le leur accorder, à tort ou à raison, mais, en tout cas, il n’y a rien là que de très naturel…