Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 9, 1922.djvu/324

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ÉVELINE.

Il faudra aussi que vous m’indiquiez une nouvelle couturière qui ne soit pas pourtant trop exorbitante. Je ne peux pas encore aller dans les premières maisons !…

FRÉDÉRIQUE.

Je vous ai parlé de Clotilde Boudreau ?

ÉVELINE.

Elle n’est pas trop chère ?

FRÉDÉRIQUE.

Pas trop !… D’ailleurs laissez-moi vous suggérer quelque chose : s’il vous arrive d’être, dans votre petit budget, un peu gênée parfois, alors sans le dire à Julien…

ÉVELINE, (l’interrompant.)

Merci de la pensée… Mais non, maintenant tout va aller très bien, j’en ai le pressentiment !… (Essayant toujours les chapeaux.) Alors je crois que c’est celui-là ? On demandera à Julien son avis !

FRÉDÉRIQUE.

En attendant, mettons un peu d’ordre !… Depuis huit jours que je n’étais pas venue, il n’y a pas beaucoup de progrès dans le rangement de la table de travail et des livres ! Vous méritez 12 sur 20… Je voudrais faire aussi un répertoire des livres avec vous… Je viendrai samedi !… (Elle va à l’armoire derrière la grande table d’architecte et l’ouvre.) Tenez, un tesson… un godet !… là-dedans…

ÉVELINE.

Ça regarde le secrétaire.