Que fais-tu ?
Laisse, laisse… (Arthur paraît à la porte. Après avoir écrit, Blondel s’approche du garçon, lui parle à voix basse et lui remet sous enveloppe le mot qu’il vient d’écrire. Blondel, brusquement, changeant de ton.) Laurent, tu te joues de moi. Peut-être imagines-tu un sentiment que je n’éprouve pas, et tu t’amuses à le taquiner… Comme tu aurais tort de te livrer à ce jeu !…
Je n’ai jamais été plus sérieux… Pourquoi pas ce mariage plein de promesses, d’un bonheur raisonnable ?
Voyons, si jamais cette petite a éprouvé un penchant ou une attraction, c’est pour toi… toi seul… Nul n’en doute ici…
Oui, je suis pour elle le maître, elle a travaillé à mon livre. Elle est un peu de la maison… C’est là tout le secret de cette attraction, de ce fétichisme…
Voyons, mon cher Bouguet, d’homme à homme, ici, entre nous… personne ne nous entend… ta femme est loin…
Eh bien ?…
Eh bien, voyons !… voyons !…
Je ne saisis pas.