Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 1, 1922.djvu/78

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ou le premier coup de vin,

mais votre ami semble fort las.

ALIETTE.

Voulez-vous vous étendre un peu

dans l’alcôve ?

ERVOANIK.

Non… Je ne sais vraiment si c’est lassitude…

mais en mangeant je serai plus hardi.

LA VIEILLE.

Mettez-vous l’un près de l’autre,

là… voici écuelle et couteau.

Alors, vous vous rendez au Folgoat ?

ERVOANIK.

Nous avons promis ce matin,

de marcher la main dans la main.

LA VIEILLE.

Vous ferez bien des envies

à passer sur la place et dans le courtil.

ALIETTE.

Oh ! oui, ma mère. Ervoanik

est le plus regardé du pays.

Quand il va aux fêtes ou au pardon,