ce qui peut faire une impression fâcheuse, et qu’on offre tout ce qui peut en produire une agréable. Voilà le principe général. C’est à chacun à l’étudier selon sa portée, & à en tirer des conclusions pratiques : plus on les portera loin, plus le goût aura de finesse & d’étendue. Si on pratiquoit la religion chrétienne comme on la croit : elle feroit, en un moment, ce que les arts ne peuvent faire qu’imparfaitement, et avec des années & quelquefois des siécles. Un parfait chrétien est un citoyen parfait. Il a le dehors de la vertu, parce qu’il en a le fonds. Il ne veut nuire à qui que ce soit, & veut obliger tout le monde ; & en prend efficacement tous les moyens possibles. Mais comme le plus grand nombre n’est chrétien que par l’esprit ; il est très-avantageux pour la vie civile, qu’on inspire aux hommes