Page:Batteux - Les Beaux-Arts réduits à un même principe.djvu/147

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Cette division, qui n’est fondée que sur la maniere dont la poësie montre les objets, est suivie d’une autre, qui est prise dans la qualité des objets mêmes que traite la poësie. Depuis la divinité jusqu’aux derniers insectes, tout ce à quoi on peut supposer de l’action, tout est soumis à la poësie, parce qu’il l’est à l’imitation. Ainsi, comme il y a des dieux, des rois, de simples citoyens, des bergers, des animaux, & que l’art s’est plu à les imiter dans leurs actions vraies ou vraisemblables ; il y a aussi des opera, des tragédies, des comédies, des pastorales, des apologues. & c’est la seconde division, dont chaque membre peut être encore sousdivisé, selon la diversité des objets, quoique dans le même genre. Toutes ces espèces ont leurs régles particulieres, que nous examinerons en détail par rapport à nos