Page:Batteux - Les Beaux-Arts réduits à un même principe.djvu/182

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que nous d’exprimer avec soin certaines pensées auxquelles les mots de leur langue paroissent se prêter de meilleure grace ; mais dans les autres occasions, ils se contentent d’une cadence simple & ordinaire, qui consiste à rendre le vers coulant, et à écarter avec soin tout ce qui pourroit choquer une oreille délicate. Quand on dit que les versificateurs se font un plaisir de faire certaines cadences plus sensibles ; ce n’est pas qu’on veuille dire que Despréaux, Racine, ni les autres, ayent compté, pesé, & mesuré chacune de leurs syllabes. " je ne les en soupçonne pas, dit m l’abbé d’Olivet, non plus qu’Homere ni Virgile,… etc. "