Page:Batteux - Les quatre poëtiques d’Aristote, d’Horace, de Vida, de Despréaux, tome 1, 1771.djvu/393

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d’une mort dont il ne soit point parlé. On ne sait pas trop pourquoi il fait des vers ; si c’est qu’il a souillé les cendres de son pere, ou profané quelque lieu saint. Au moins est-il sûr qu’il a une Furie qui le possède. Et comme un ours qui a brisé les barreaux de sa loge, lecteur impitoyable, il met en fuite le savant & l’ignorant. Malheur à celui qu’il a saisi ! il le tient, & le fera expirer sous ses vers : c’est une sang-sue qui ne quittera pas prise qu’elle ne soit gonflée de sang.