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cription détaillée d’un cerf-volant, due à M. Esterlin, professeur au collège de Bazas. Ce type, que nous avons adopté, nous a fourni d’excellents résultats et, grâce à quelques modifications de détail, a pu être allégé à tel point que, dans ces nouvelles conditions, le poids du cerf-volant, armé de son appareil photographique complet, n’excède guère le poids du cerf-volant de M. Esterlin de même dimension. Au point de vue pratique, ceci a une grande importance. La hauteur à laquelle peut atteindre le cerf-volant est limitée en effet par le poids de corde qu’il peut emporter. Plus nous diminuerons son propre poids et plus nous pourrons lui donner de corde et, par suite, d’élévation. Mais revenons à sa construction. Le cerf-volant de M. Esterlin se compose du classique roseau, dont la longueur divisée par 10 donnera l’unité de mesure qui va nous guider dans la construction. Prenons, par exemple, un roseau de 2m ; le dixième de sa longueur sera 0m,20. À deux unités du gros bout du roseau, c’est-à-dire à 0m,40, nous fixerons l’arc composé de deux tiges d’osier, longues chacune de cinq unités et demie, c’est-à-dire de 1m,10, dont la réunion devra former une longueur de sept unités, soit 1m,40, les deux parties les plus épaisses des osiers liées l’une sur l’autre. Cela fait, nous passerons la corde de ceinture dans des