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de papier noir dit papier à aiguilles, collé à la colle d’amidon, ce qui augmentera la solidité de l’ensemble en supprimant toute chance de filtration de lumière à travers le bois ou les joints. Naturellement, notre boîte sera ouverte sur l’un de ses côtés ; le couvercle que nous y adapterons se composera d’une planchette de 0m,01 d’épaisseur. Dans cette épaisseur sera creusée une feuillure qui, entourant le couvercle, recevra les quatre côtés de la boîte. Deux petites pointes pénétrant dans des trous percés à l’avance à travers les côtés de la boîte et l’épaisseur du couvercle et formant verrous, fixeront celui-ci d’une manière suffisante. Pour empêcher les pointes de sortir de leur logement et pour arrêter tout rayon de lumière, nous entourerons le joint de deux bracelets de caoutchouc superposés.

Dans la partie opposée à l’ouverture, nous percerons le trou de l’objectif. Comme celui-ci doit être choisi parmi les instruments symétriques, il n’y aura aucun inconvénient à le retourner et nous pourrons ainsi le fixer dans l’intérieur de la chambre, ce qui lui évitera bien des chances d’accident.

Le châssis, ou plutôt ce qui en tient lieu, sera une simple planchette de noyer de 0m,002 d’épaisseur ; ses dimensions devront être telles qu’elle puisse exactement entrer dans la chambre noire. Elle sera maintenue