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d’un trou à chacune de ses extrémités. On fait immédiatement au-dessous un nœud sur chacune des deux cordes, de façon à rendre sa position inamovible. Ramenant alors l’extrémité du palonnier sur A ou sur B, on fixe au point d’attache inférieur la portion de corde qui pend au-dessous. Après avoir assujetti de même la seconde corde, on joint les deux extrémités du palonnier par une corde lâche, au milieu de laquelle on forme une boucle Z[1]. C’est sur cette boucle que viendra se fixer l’olive de la corde de manœuvre.


L’obturateur. — Comme il est facile de le comprendre, pour obtenir une netteté suffisante, la pose devra être extrêmement courte, étant donnée la mobilité du cerf-volant. Dans la pratique, nous n’avons cependant pas trouvé qu’il fût nécessaire de recourir à des poses inférieures comme durée à ou à de seconde. Cette vitesse nous a été fournie par un obturateur à guillotine que nous avons construit nous-même et qui, expérimenté suivant la méthode de M. de La Baume Pluvinel, exposée dans l’Ouvrage de

  1. Nous réunissons d’habitude la bride aux deux points d’attache à l’aide d’olives en bois fixées à l’arête par un bout de corde. Les démontages que nécessitent certaines réparations sont ainsi rendus plus faciles.