par un côté de l’arc et par l’extrémité inférieure, il le présentera au vent et lancera à son aide un vigoureux appel. Celui-ci partira aussitôt à toute vitesse en remontant le vent afin d’assurer un bon départ. Dès qu’il sentira que la corde tire, il s’arrêtera et dévidera rapidement pour permettre au cerf-volant d’atteindre toute l’élévation possible. Nous insistons sur les circonstances du départ, car c’est là surtout que les accidents peuvent se produire bien plutôt assurément qu’à la descente.
Ici se place une observation dont nous avons pu maintes fois constater l’utilité. Si, par suite de la violence ou de l’irrégularité du vent, le cerf-volant éprouvait des secousses, il faut, quelques secondes avant le déclenchement (ce qu’il est facile d’apprécier, si l’on a bien mesuré la mèche et noté exactement l’heure), marcher dans le même sens que le vent avec une vitesse suffisante pour que le cerf-volant ait une tendance à descendre. Dans ces conditions, il retrouvera la stabilité nécessaire à l’obtention d’une épreuve. Ceci n’est, bien entendu, qu’un palliatif pour des cas assez rares.
Dès qu’on verra la banderole de papier quitter le cerf-volant, on se mettra en devoir de l’abattre[1]. L’opérateur qui, pendant l’ascension, se sera rapproché
- ↑ Si, par suite d’un mauvais pliage, la banderole ne se déroulait pas, il deviendrait très difficile de l’apercevoir et d’être averti du dé-