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le sens de la longueur, est suspendu un fil à plomb. Deux lames de verre collées de chaque côté du cadre protègent ce fil à plomb contre l’action du vent. Après avoir amené la partie inférieure du fil entre son œil et l’objet à photographier, l’observateur devra par ses signes faire avancer ou reculer l’opérateur tenant la corde, de telle sorte que le cerf-volant vienne se placer vis-à-vis de la partie supérieure du fil.

Le second de ces moyens, qui peut être utile lorsqu’on n’a personne sous la main ou qu’il n’existe pas de station convenable pour voir le point à photographier, consiste, si la corde au départ du dévidoir forme avec l’horizontale un angle de 45° à 50°, à se placer à une distance du point que l’on vise, égale aux ⅔ de la longueur de la corde. Si l’angle n’était que de 30° à 35°, on devrait se mettre à une distance égale aux ¾ de cette longueur. Inutile d’ajouter que ce procédé n’a rien de rigoureux. Il peut cependant rendre des services. Pour mesurer l’angle que forme la corde avec l’horizontale, nous avons imaginé un petit appareil qui donne des résultats suffisamment précis. Il se compose d’un cadre carré en bois dont les côtés sont garnis de verres. Sur l’un des verres nous collons un quart de cercle en papier gradué de 0° à 90°. Dans l’angle qui forme le centre du quart de cercle, nous fixons un fil de soie à l’extrémité op-